Dans \emph{le Cid} de Guillem de Castro (voir ci-après p.~176), saint Lazare, pour éprouver Rodrigue, se change en lépreux et lui demande secours. Rodrigue l'assiste, le couvre de son manteau et le fait manger avec lui. En récompense, saint Lazare promet au Cid qu'il sera toujours invincible, même après la mort ; un jour, en effet, les soldats de Rodrigue attachèrent sur sa jument Babieça le cadavre du Cid, lui mirent à la main son épée Tisona et, à sa vue, l'ennemi prit la fuite.
Madame de Combalet défendit avec chaleur \emph{le Cid} contre les préventions du cardinal; peut-être eût-elle réussi, sans la publication de l'\emph{Excuse à Ariste} (voir ci-dessus, \review{p.~13}), à désarmer la colère du premier ministre et par suite à empécher la longue querelle dont \emph{le Cid} fut l'objet.
A partir de la fin du \siecle{xviii}\up{e} siècle on dit plutôt \emph{personnages}. Ce dernier[?] mot s'employait déjà au \siecle{xvii}\up{e} siècle, mais pas en vedette des pièces, ou l'on voit toujours \emph{acteurs}.
\emph{Fernand} ou Ferdinand I\up{er}, \emph{le Grand}, roi de Castille dès 1033, du vivant de son père, Sanche III, roi de Navarre; il conquit le royaume de Léon sur Bermude III, fit une guerre acharnée aux infidèles, imposa un tribut aux rois Maures de Tolède, Saragosse et Séville, vainquit près de Burgos son frère Garcias IV, roi de Navarre qui périt dans l'action, et mourut lui-même en 1065. Ses deux filles s'appelaient, l'une \emph{doña Urraca}, et l'autre \emph{doña Elvire}.